Nos jardins

Un témoignage végétal, à la mémoire d'un grand artiste et réalisateur, qui contre toute attente, a fait naître un jardin extraordinaire sur la terre la moins hospitalière qui soit, à l'ombre de la centrale nucléaire de Dungeness .


Consigne 1 :

Décrivez votre jardin.


Consigne 2 :

Parmi les mots suivants, en choisir 2 et inventer une définition:

- Marrube                    - Helleborus Orientalis            

- Chou marin                - Ascibie en forme d'outre      

- Veracharia muralis       - Lunaire             

 


Jardin breton


Les quelques lignes entendues sur ce jardin et les mots "phare" et "cabane à vendre" m'ont immédiatement transportée en Bretagne, où je me rends régulièrement. Et j'y ai associé la mer naturellement.

Un jardin au bord de la mer est très différent d'un jardin à l'intérieur des terres, surtout sur une côte bretonne et encore plus sur une côte face au nord.

Un jardin dans l'idéal c'est un refuge, un endroit paisible où rien ne peut vous atteindre, un lieu qui porte à la méditation, à la poésie, à la lecture. C'est un silence doux, on est porté à la contemplation toute simple des fleurs multiples, des petits recoins, de la terre humide, on est dans un monde qui a l'air immobile.

Pourtant, si l'on s'approche tout près des plantes, on remarque une vie bruissante d'insectes butineurs. Une brise légère fait trembler les corolles. Les couleurs se juxtaposent et s'entremêlent, c'est un espèce de concert visuel permanent.

Mais un jardin breton situé sur une falaise exposée au vent est bien rarement tranquille. Il est inextricablement soumis aux éléments. Il est aussi, parfois, le témoin de drames. La mer se fâche régulièrement et entraîne les marins ou les pêcheurs dans des naufrages. Le jardin, alors, est impuissant à consoler et attend des jours meilleurs.

Sabine 


Le jardin de mon père

 

En passant dans une ruelle d’un village du rivage vendéen, j’ai aperçu une maison basse toute blanche, typique de ce département, bien plantée au milieu d’un grand terrain sablonneux. Aussitôt cet endroit évoquait pour moi des souvenirs lointains de vacances au bord de la mer ; je transportais ma pensée dans le jardin de mon père.

Sa maison basse avait été construite au beau milieu d’un terrain entièrement recouvert de sable blanc. Car autrefois, il y a plusieurs milliers d’années, l’océan Atlantique recouvrait ce littoral. Depuis, l’océan a reculé et a laissé des sédiments sableux qui composent cette particularité géologique.

Mon père a embelli cet espace en y plantant différentes plantes et fleurs, mais surtout trois albizias : cet arbre possède la caractéristique de croître rapidement lorsque ses racines sont justement  dans le sable et lorsque les températures sont douces et clémentes toute l’année. Nos albizias ont donc grandi harmonieusement. Ils nous ont ravis de leurs jolies fleurs : en effet, à chaque début d’été, ils étaient recouverts de fragiles petits pompons, l’un de pompons beige, l’autre de pompons rose pâle et le troisième de pompons rose foncé. De par son importance et sa couleur, celui-ci s’est trouvé être mon favori. En quelques années, sa ramure s’est étendue et rien n’était plus plaisant que de jouer ou de lire à l’ombre de celui-ci, les pieds nus dans le sable frais, d’autant plus apprécié lors des fortes chaleurs estivales.

Essayez de vous souvenir tous les jeux que vous inventiez lorsque vous étiez sur une plage… Moi j’avais la chance de jouer dans le sable blanc et fin toute la journée comme si je me trouvais sur une plage, c’était un merveilleux terrain d’aventures. Et des aventures, j’en ai vécues : j’ai creusé toujours plus profond pensant atteindre un jour la Chine annoncée de l’autre côté de la planète ; j’ai été secouru par un chevalier qui n’a pas hésité à franchir les douves du château de sable dans lequel j’étais retenue ; j’ai confectionné et vendu – à des clients imaginaires – pizzas et tartes en sable, agrémentées de graviers, fleurs, écorces de pommes de pin et autres brindilles (un régal… pour les yeux) ; j’ai façonné une piscine dont l’eau disparaissait aussitôt versée ; j’ai bâti un village, que dis-je, une ville que des escargots – peu coopératifs d’ailleurs – peuplaient…

Et puis dans ce jardin il y avait aussi une entêtante odeur, celle des chèvrefeuilles qui courraient le long des grillages : les soirs d’été c’était un plaisir de s’installer près d’eux et de se laisser chatouiller le nez par leurs petites fleurs odorantes. 

De ce jardin je n’ai en tête que des moments délicieux. Et bien plus tard, c’est avec la sagesse et la maturité de l’adulte que j’étais devenue que je regardais mes enfants s’égayer à leur tour dans cet espace ; à leur tour aussi ils ont inventé mille histoires où chaque fois le sable occupait une place de choix.

Martine



Mon jardin imaginaire

  

Lorsque les soucis se bousculent, je sais maintenant leur faire front : telle une enfant, je ferme les yeux et me promène dans mon jardin imaginaire.

 

Bizarrement, ce lieu, si apaisant, si serein, ne ressemble en rien au jardin coloré qui entoure réellement ma maison .

 

Des buis bien tracés délimitent de longues allées pavées de marbre blanc. De chaque côté, des bosquets fourmillent de fleurs blanches variées et de verdure agencées en un savant fouillis.

 

Par magie, je peux voir toutes les fleurs que j’aime sans distinction de saison ou de climat : les lys côtoient les muguets. Les massifs sont recouverts de roses, d’asters, de géraniums, de spirées, de lilas odorants, d’hellébores hivernales…

 

Ce doux désordre est toutefois très élaboré et des touffes de tiges de toutes les nuances de vert et de toutes les hauteurs agrémentent le tout : mousses, asparagus, lierres etc..

 

Il se dégage de ce jardin une impression de paix, d’harmonie mais également de liberté absolue : j’ai l’impression de sentir tous les parfums à la fois mais là encore ce mélange reste frais, printanier : un délice pour les narines !

 

Et surtout, les yeux fermés, c’est cette couleur blanche, omniprésente qui me calme, me réconforte.

Aucune touche de couleur ne vient polluer cet ensemble et au loin, tout au bout de l’allée tracée par les buis, c’est une cabane que j’aperçois,

 Je laisse libre court à mon imagination et ménage le suspens : en pensée, je parcours doucement cette allée, admirant et humant les fleurs au passage et m’approche de cette cabane qui s’élève, cérusée et toute blanche, bien sûr, tout au fond là-bas…

 

J’ouvre doucement la porte, retenant mon souffle et dans ce lieu magique, assis sur un banc immaculé se trouve un être cher disparu ou vivant qui me sourit et me rappelle en silence que la vie est belle et peuplée de gens délicieux !

Maïthé


Le jardin de mes émotions


 

Dans mon petit coin de Bretagne, non loin de l'ancien phare, j'avais investi, suite à un simple pari, dans une petite cabane de pêcheur. Après avoir amélioré l'intérieur de la maison, je me suis lancée dans la création d'un jardin. De toute ma vie, je n'avais jamais eu de jardin mais, en revanche, depuis toujours, certaines plantes m'émouvaient par leur odeur, leur forme, leur fragilité. J'allais donc fabriquer le jardin de mes émotions.


Tout d'abord, première plante indispensable, du tamaris ! J'en ai donc planté tout autour de mon petit lopin de terre, de plusieurs espèces. J'ai commencé par planter l'espèce que je connais le moins, le tamaris méditerranéen que j'avais découvert quelque mois plus tôt du côté de Biarritz. Des arbres si vieux que leurs troncs noueux et ridés en sont creux, vidés de leurs cellules jeunes, et que des branches plus fines poussent à l'intérieur, donnant l'image de petites-filles graciles serrées dans les bras de leurs grands-parents. Après avoir entouré ma petite propriété de ces arbres vétustes, j'ai rempli les intervalles par l'espèce de tamaris que je chéris depuis mon enfance, les petits arbustes qui égaient les côtes bretonnes avec leurs chatons roses. Au printemps, mes tamaris sont magnifiques, emplis de ces bouquets rosacés.

Je plantais ensuite une bonne vingtaine de plans de freesia. C'est une plante très modeste, toute frêle, la tige un peu tordue et sans beaucoup de feuillage mais quel parfum délicieux ! A trente mètres à la ronde, l'odeur de mes freesias surpassait toutes les autres, en plein mois de juin. Les passants sont toujours intrigués et s'approchent pour sentir et deviner d'où provient cet arôme envoûtant. Leurs petites clochettes multicolores tout au long de la hampe font, en plus, un effet surprenant sur mes pelouses bien vertes. Nous sommes en Bretagne et le taux d'hydratation leur convient tout à fait.

Entre mes allées de freesias, j'ai planté des massifs d'ajoncs . Ils sont plus agressifs que mes doux freesias avec leurs feuilles pointues vert foncé et leur piquants bien acérés mais leurs pétales jaune d'or diffusent une odeur subtile de noix de coco.

Mon jardin ne serait pas complet s'il n'était enrichi de fleurs de rocailles, celles qui durent presque éternellement tellement elles sont habituées aux intempéries et à l'agression conjointe du sel marin et du vent. J'ai donc apporté de grosses pierres et de jolis morceaux de granit que j'ai disposés dans les endroits encore libres de mon jardin et j'y ai installé des plantes qui poussent dans les dunes, des fleurs-pompons d'un bleu très doux, des graminées et des ombellifères qui bougent avec le vent, des carex et des chardons bleus ainsi que des plantes grasses aux feuilles recouvertes d'une sorte de velours tendre.

Mais bien sûr, la nature qui fait bien les choses a ajouté sa touche personnelle, si je peux parler ainsi, en apportant elle-même pâquerettes et coquelicots, simples petites fleurs de la vie.

Et quand je suis dans mon jardin un peu hétéroclite, je le regarde, je le respire, je suis bien.

Marie-Alice


Souvenirs


Les jardins, j’en ai connus dès mon plus jeune âge car je suis née à Paris.

 

Chaque arrondissement possède ses jardins et, à cette époque, il y avait une  distinction entre  les grands espaces (le Bois de Boulogne, le Bois de Vincennes autour de Paris, pratiques pour y faire du vélo) ou  les grands jardins (les Buttes Chaumont, le Parc Monceau) et ceux qui étaient plus petits mais plus nombreux.

Ces derniers avaient tous la particularité d’être près d’un établissement scolaire  ce qui permettait aux mamans d’y amener leurs enfants à la sortie de l’école avec le goûter. Les bancs étaient nombreux, nous  y posions  le cartable trop lourd et nous avions une heure pour jouer avec les camarades, courir dans les allées, ramasser les châtaignes à l’automne ou jouer à la marelle.

Plus tard, j’ai apprécié les jardins plus grands, riches en végétations de toutes sortes, de plans d’eau, de cascades tels que le jardin des Batignolles ou du Luxembourg. Les chaises étaient payantes, les bancs plus rares. Le plaisir n’était plus le même : lire tranquillement en solitaire à l’ombre d’un beau soleil, s’imprégner de calme en levant les yeux de temps en temps pour admirer les platebandes fleuries, les ébats des canards ou des cygnes.

Par la suite, j’ai souvent visité des jardins là où mes vacances m’amenaient, en France ou à l’étranger, en partageant ce plaisir avec ma famille : jardins fleuris haut perchés ou agrémentés d’arbres plusieurs fois centenaires. Le dernier en date fut celui de Giverny avec ses paysages romantiques, ses variétés innombrables de fleurs, d’arbustes. Il est incontestablement le plus beau de tous, celui qui remporte la palme et que l’on retrouve dans les toiles de Claude Monet !

Et pourtant mon petit square de la Chapelle reste dans mon souvenir celui auquel je pense avec le plus de tendresse. Il m’est difficile de dire pourquoi, voudriez-vous que je vous dévoile mon jardin secret ?

                                                                                                         Renée


Pouce vert

 

Ma mère avait ce que l’on appelle en anglais « le pouce vert ». En français, c’est toute la main qui est verte, ce qui lui aurait mieux correspondu, tellement elle était douée dans le domaine des plantes. Elle avait attrapé cette passion toute jeune, en arpentant champs et forêts avec son père dans le nord-est américain. Il en profitait pour lui transmettre tout son savoir du monde végétal, et elle en a gardé l’amour des plantes toute sa vie.

Installée en Californie, endroit idéal grâce au climat ensoleillé et clément, elle remplit notre jardin (qui comportait d’emblée des orangers, un citronnier, et un figuier) de fleurs : des roses, des iris, mais aussi des plantes plus exotiques, telles des bougainvilliers ou des oiseaux de paradis. Elle n’hésitait pas à bêcher, arroser, transpirer afin de perfectionner le jardin familial.

Mon père s’est également pris de passion pour les plantes et non pas les moindres (ni les moins chères). Il s’est branché sur les orchidées, construisant un petit coin de paradis dans le patio avec une multitude de variétés, accrochées dans des paniers d’écorce et commandés dans des catalogues hawaiiens qui promettaient des fleurs de la meilleure qualité.

Pour revenir à ma mère, j’aurais tellement voulu suivre dans ses pas bien verts, mais la tâche était ardue. Lorsque j’ai acheté avec mon mari notre maison à St-Rémy, ce qui nous avait séduit, c’était le jardin (et certainement pas la petite maison en ruine). Il y avait bien trop de plantations, y compris des poteaux de ciment en surnombre, peints dans un vert horrible. Mais la verdure naturelle, avec ces cerisiers mal taillés et ces roses sauvages à l’ancienne, cachait bien les voisins et nous nous sentions bien chez nous dans ce petit jardin.     

Lorsque ma mère est arrivée pour nous rendre visite la première fois, elle sortit tout de suite de sa valise son vieux jean et l’enfila. « Nous avons du boulot » m’a t-elle dit, avec un petit sourire malin. Elle s’est mise à creuser des tranchées, et y enfouit des dizaines et des dizaines d’oignons de jonquilles, de tulipes et de jacinthes. « Tu devras les changer dans quelques années, ils vont se fatiguer » m’expliqua t-elle… Mais certains sont encore là, 35 ans plus tard, tellement elle a du les planter avec force et amour. Elle parcourut le jardin ensuite, me donnant maints conseils et suggestions : « Ici, c’est moche, il faut mettre… un hibiscus, par exemple. Il va pousser et cachera ce coin. »

Les années suivantes, elle m’apporta des documents, des livres, des instructions. Je fais de mon mieux depuis tout ce temps pour maintenir le jardin à flot, si je puis m’exprimer ainsi. Nous avons abattu un frêne, trop grand, ainsi que deux cerisiers morts, et un sapin (de Noël ?) démesuré, puis replanté, taillé, semé, attaché. Toutefois je sais que si ma mère était encore là, mon jardin serait encore plus beau. 

Mon grand regret est de ne pas avoir pu installer un potager comme le sien. Elle arrivait à faire pousser des tomates de la taille d’un pamplemousse et des courgettes de la taille d’une trompette. Quant à moi, ma première expérience, pour montrer le fonctionnement de la nature à ma fille, fut une rangée de salades : elles furent toutes dévorées pendant la nuit, dès qu’elles eurent pointé leurs petites têtes mignonnes, par des limaces voraces.    

Ma deuxième expérience, forcément beaucoup plus tard vu cet échec cuisant, fut des melons « Diégo », qui avaient pourtant commencé à bien pousser au début, sous ma surveillance et mes arrosages constants. Mais oups, mon mari a taillé la vigne au mauvais endroit, condamnant le seul melon qui grossissait à une mort précoce. Depuis, mes expériences se limitent à des herbes faciles à faire pousser, telles le persil, la ciboulette, le thym et le romarin.

 

Juste avant sa mort, ma mère avait encore des projets pour son propre jardin. J’ai bien peur qu’elle ne soit pas fière de mes résultats dans son domaine de prédilection, mais je crois qu’elle l’était pour bien d’autres choses…

Martha


Le Jardin De Mes Rêves

 

La recherche d’une maison devint tout un art. Non seulement nous voulions une maison ancienne,  construite en matériaux nobles comme la pierre, les briques anciennes, ou le bois, mais il nous fallait trouver aussi un écrin de verdure possédant une âme.

Le jardin de mes rêves entourait certes la maison, mais allait se perdre jusqu’au paysage, alternant l’ombre bruissante des arbres et les parties dégagées qui offraient un terrain de jeu aux rayons du soleil et aux enfants. Il était en outre accessible de plusieurs parties de l'habitation, et à la belle saison, la limite entre le dedans et le dehors devenait presque floue.     

Il me fallait aussi des odeurs vives pour y construire des nids de souvenirs et de bien-être. La présence de chèvrefeuille et de glycine qui escaladaient la clôture et le mur mitoyen des voisins étaient un régal  en perspective pour le prochain printemps...

La maison nous convenait. Elle avait, à l’arrière, une véranda qui s’ouvrait largement sur le jardin privé, celui que personne ne voyait s’il n’était invité à pénétrer chez nous. De chaque côté, des buissons de roses odorantes de couleurs variées côtoyaient les fleurs annuelles qui s’éveillaient alternativement : forsythias insolents, azalées flamboyants, quelques gracieux lys et de charmants lupins ... Je plantais, dès que je pris possession des lieux, des pivoines odorantes que j’affectionne tout particulièrement, et des roses trémières indolentes et hautaines.

A peine plus loin, entouré d’une petite barrière en bois et d’un portail décoré de faïence, de coquillages et de morceaux multicolores de verre poli, se trouvait le potager, qui faisait également office de jardin aux herbes parfumées. Framboisiers, groseilliers, cassis se mêlaient à la menthe, au persil, au romarin. J’ajoutais de la coriandre, des tomates-cerises et des tomates anciennes.

De l’autre côté, face à la cuisine donnant sur la véranda, et possédant sa propre porte vers le jardin, à quelques mètres, s’épanouissait un vieux tilleul sous lequel j’installais une table et des chaises nous permettant de manger, écrire, dessiner, lire ... à l’ombre ! 

Plus loin encore s’espaçaient des arbres fruitiers : pommiers, poiriers, cerisiers, qui suivaient en douceur la pente du jardin sans altérer la vue que nous offrait le paysage vallonné, avec toutes ses facettes de verts.

Ainsi ce jardin, ancré côté village vers la société des hommes, nous permettait de nous ressourcer  et de nous évader vers le soleil couchant, l’espace et la nature.

Myriam


Nos définitions...

Le chou marin  n’est pas un chou mais un fait une algue, qui se trouve uniquement dans la Mer de Saragasse. Il n’est pas vert, rouge ou blanc, comme les choux terrestres, mais bleu avec des petit pois rouges, ce qui lui sert de camouflage et le protège de ses prédateurs.

 

L’ascébie en forme d’outre est une plante bien grasse, bien ronde, et de couleur brun orangé. Il pousse près des oasis dans les déserts du monde entier. Seuls ses piquants l’empêchent d’être pris pour une véritable outre oubliée par la dernière caravane passée par là.

Martha

 

Helleboris orientalis : c'est une plante à grande tige, se terminant par une grande fleur à cinq pétales, dans tous les tons de rose. Elle se plaît bien le long d'un mur.


La lunaire n'est pas très haute et sa fleur est toute ronde et jaune d'or. Elle aime bien les sous-bois.

Sabine